Dimanche, Carlos Saturnino (photo), le nouveau patron de la Sonangol, société publique angolaise du pétrole, a fait savoir que la direction de l’entreprise s’est donnée jusqu’en mars 2018 pour désigner un partenaire pour la construction d’une nouvelle raffinerie de traitement du pétrole. Il s’agira de la deuxième usine de raffinage du pays.
L’information a été donnée au terme d’une visite d’Etat de trois jours du président João Lourenço à Pretoria, en Afrique du Sud où le chef de l’Etat angolais et M. Saturnino ont rencontré des investisseurs sud-africains.
« Au cours du premier trimestre de l’année 2018, l’entreprise décidera avec qui négocier et avec qui travailler pour la construction de la raffinerie.», a affirmé M. Saturnino. La taille de l’usine n’a pas été précisée.
Pour assurer la transparence dans la gestion de ce dossier, le président Lourenço a indiqué que « les différentes options pour la construction de la raffinerie par l’Etat ou en partenariat avec des privés doivent rester ouvertes ».
L’Angola possède une seule raffinerie d’une capacité de 65 000 barils par jour, en activité depuis 62 ans. Son taux d’utilisation moyen en 2016 était de 83%, soit une augmentation de 1,5% par rapport à l’année précédente.
Le pays importe chaque mois, environ 178 millions de dollars de produits pétroliers ; un approvisionnement qui est souvent entravé par le manque de devises. Cela retarde les paiements de la Sonangol, qui a également reconnu ne produire que 20% de la consommation totale de produits raffinés.
Agence Ecofin
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