Nigéria : les raffineries publiques n’ont fonctionné qu’à 2 % de leur capacité…

Nigéria : les raffineries publiques n’ont fonctionné qu’à 2 % de leur capacité…

En proie à la corruption, à la mauvaise gestion et à la vétusté des équipements, les raffineries pétrolières publiques du Nigéria actuellement en pleine rénovation, n’ont traité que 2 % de leur capacité. A l’issue des travaux qui ont déjà coûté 367 millions $, la gestion reviendra au secteur privé.

Au Nigéria, la société publique du pétrole (NNPC) a révélé que les trois raffineries publiques (Port Harcourt, Kaduna et Warri) ont exécuté à peine 2 % de leur capacité de raffinage combinée qui est de 445 000 barils de brut par jour, en plus d’un an. Une situation qui est liée à la fermeture des usines pour cause de rénovation. Les travaux ont d’ailleurs déjà coûté 367 millions de dollars.

Le pays importe actuellement ses besoins en produits raffinés en les échangeant contre du brut.

En avril dernier, après plusieurs mois d’inactivité de ses raffineries pétrolières, le Nigéria a indiqué qu’une fois les travaux de réhabilitation achevés, l’exploitation des usines sera assurée par le secteur privé. Le pays avait aussi exprimé des besoins en financement pour boucler les travaux.

Il faut rappeler que les installations n’ont fonctionné que de manière intermittente pendant les 25 dernières années en raison du sous-investissement, de mauvaises politiques de développement de l’aval pétrolier et de la corruption dans ce segment. Par conséquent, les usines sont toutes devenues vétustes.

Ces dernières années, plus de 25 milliards de dollars ont été injectés dans la maintenance de ces infrastructures, sans succès.

Agence Ecofin

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