Le Nigeria veut compter sur son sol 50 mines d’ici 3 ans. C’est ce que rapporte Reuters, qui cite Olamilekan Adegbite, ministre nigérian en charge du secteur. Si la pandémie de Covid-19 a ralenti les initiatives, les autorités vont accélérer les projets pour décupler la contribution des mines au PIB.
Le Nigeria veut disposer d’au moins 50 exploitations minières d’ici 2023. C’est l’objectif affiché par Olamilekan Adegbite (photo), ministre des Mines et du Développement de l’acier, qui veut accélérer le mouvement après le retard accumulé en raison de la pandémie de Covid-19.
« La pandémie a ralenti les choses, mais nous pouvons encore rattraper notre retard », a déclaré le ministre cité par Reuters, précisant que la production de barytine constitue l’un de ces projets. Il s’agit d’un minéral utilisé dans les forages de pétrole ou de gaz et que le pays compte vendre à l’Afrique du Sud ou au Ghana, qui en ont besoin pour exploiter de nouveaux gisements découverts.
C’est toujours dans ce sens que le ministère a apporté son soutien au projet de construction d’une mine de fer et d’une aciérie par Kogi Iron, grâce au projet Agbaja. Par ailleurs, le Canadien Thor Explorations lancera sa première mine d’or dans le pays en 2021, ce qui devrait accroitre l’intérêt des investisseurs pour les gisements d’or nigérians.
A cela il faut ajouter les réformes dans l’exploitation artisanale, surtout chez les orpailleurs clandestins. Le secteur aurifère, s’il est bien régulé, pourrait en effet générer 500 millions $ de recettes annuelles selon le président Muhammadu Buhari. Toutes ces initiatives visent à décupler d’ici 2025 la contribution du secteur minier au PIB (3 % actuellement), afin de réduire la dépendance du pays vis-à-vis des recettes pétrolières.
Agence Ecofin
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