Après BP, Chevron et bien d’autres, c’est Shell qui a décidé de se séparer d’une partie de son effectif afin de lancer sa restructuration et son passage à la production d’énergies plus propres. Cette décision entre surtout dans le cadre des efforts de réorganisation des activités de l’entreprise.
En vue de restructurer ses activités d’ici les 30 prochaines années, Shell a décidé de se séparer de 9 000 postes au sein de son effectif. C’est l’équivalent de 10 % de la main-d’œuvre du géant anglo-néerlandais. Avec cette coupe, la société dit vouloir éliminer la complexité organisationnelle et réaliser des réductions annuelles de coûts d’exploitation pouvant atteindre 2,5 milliards de dollars.
« Nous faisons cela parce que nous le devons et que c’est la bonne chose à faire pour l’avenir de l’entreprise. Nous devons être une organisation plus simple, plus rationnelle, plus compétitive, plus agile et capable de répondre aux besoins des clients », a déclaré Ben van Beurden, le patron de la société.
Cette réduction de l’effectif sera achevée d’ici la fin de 2022. Sur les 9 000 départs prévus, on compte 1 500 départs volontaires cette année. On ne connait pas encore les branches de l’entreprise qui seront affectées par cette décision.
Shell rejoint ainsi BP qui a annoncé la suppression de 10 000 emplois, afin de s’adapter aux nouvelles réalités du marché pétrolier et de se relever de la déroute du secteur. Les deux géants ont en commun de vouloir devenir des producteurs d’énergies plus propres durant les prochaines décennies.
Agence Ecofin
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