En Guinée, les premières tonnes de fer du projet Simandou pourraient être exportées dès 2025. C’est l’objectif que vise par la compagnie SMB-Winning, qui doit investir un total 15 milliards $ pour réussir ce pari.
SMB-Winning, le consortium d’investisseurs actifs sur les blocs 1 et 2 du projet Simandou en Guinée, veut exporter ses premières tonnes de minerai de fer d’ici 2025. C’est ce qu’a déclaré en fin de semaine dernière Fadi Wazni (photo), le président de la compagnie, en marge d’une conférence digitale sur les matières premières minières, organisée par le Financial Times.
L’investissement et les infrastructures à mettre en place ne constituent pas des freins, à en croire le dirigeant relayé par Reuters, qui s’estime « assez confiant » quant à l’atteinte de cet objectif. Il faut dire que la société a déjà fait ses preuves, en devenant un des plus grands exportateurs de bauxite du pays grâce au développement rapide du projet Boké, même si ce dernier reste de moindre envergure par rapport à Simandou.
Rappelons que les diverses infrastructures à construire, en dehors de la mine, impliquent une voie ferroviaire de 650 km, dénommée le Transguinéen et un port en eau profonde pour le transit et l’exportation du minerai. L’investissement total, estimé à 15 milliards $, pourrait être rapidement mobilisé en raison de l’implication de l’Etat chinois dans le projet, d’autant plus que SMB-Winning prévoit déjà lever sur fonds propres 6 milliards $.
Agence Ecofin
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