Total compte vendre les parts qu’il détient dans certains champs pétroliers en Angola pour se concentrer davantage sur des gisements plus importants et plus rentables. Cela devrait surtout faciliter la transition vers les énergies renouvelables au sein de la compagnie.
Selon des sources dans l’industrie, le groupe français Total cherche à vendre ses actifs dans un certain nombre de champs de pétrole en Angola. Ces cessions devraient inclure les sites où la production est généralement plus complexe et plus coûteuse que dans d’autres bassins.
Total a ainsi indiqué qu’il pourrait lever environ 300 millions de dollars grâce à la vente de sa participation de 20 % dans le bloc offshore 14, exploité par Chevron et qui comprend les champs Tombua-Landana, Kuito ainsi qu’un ensemble de gisements faisant partie du projet BBLT.
Il faut noter que cette stratégie s’inscrit dans l’optique de réduire sa dette qui a explosé suite à l’effondrement du prix du brut en raison des effets négatifs de la Covid-19. Mais dans le même temps, elle facilitera plus globalement le passage de l’exploitation de l’or noir aux énergies renouvelables afin de diminuer l’empreinte carbone de l’entreprise.
Par ailleurs, les analystes de l’entreprise HSBC estiment toutefois que Total devra se débarrasser de l’équivalent d’une production d’environ 200 000 barils de pétrole par jour dans les dix prochaines années s’il veut maintenir son objectif de production inchangé jusqu’en 2025.
Agence Ecofin
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