En Egypte, onze compagnies minières ont obtenu 82 blocs d’exploration dans le cadre de l’appel d’offres lancé en début d’année par le gouvernement. C’est le fruit des réformes engagées pour libéraliser davantage le secteur et attirer plus d’investisseurs vers les champs aurifères du pays.
Le gouvernement égyptien a bouclé la première phase de l’appel d’offres international lancé il y a quelques mois pour l’exploration aurifère dans le pays. Selon le ministre du Pétrole et des Ressources minières Tarek El Molla (photo) relayé par Reuters, onze compagnies sont reparties avec un total de 82 blocs pour la prospection de l’or.
Il s’agit entre autres du géant minier Barrick, du canadien B2Gold, de la junior Lotus Gold mais aussi de la compagnie minière Centamin, qui exploite Sukari, la seule mine d’or en Egypte. Il faut souligner que ce processus d’appel d’offres a été initié suite aux réformes intervenues en début d’année pour assouplir la réglementation minière, jugée avant cela peu propice aux investissements.
Cette amélioration du climat des affaires a sans doute joué un rôle décisif dans l’engouement des compagnies minières. Le précédent appel d’offres organisé en 2017 n’avait suscité qu’un intérêt timide chez les investisseurs. Un vent nouveau souffle désormais sur le secteur minier égyptien.
Agence Ecofin
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