2020 sera l’année avec le moins de cycles de licences pétrolières à succès au 21ème siècle

2020 sera l’année avec le moins de cycles de licences pétrolières à succès au 21ème siècle

Seulement 43 programmes d’attribution de licences pétrolières ont abouti en 2020. Le cabinet norvégien d’analyses de données pétrolières Rystad Energy, prédit qu’il s’agira du plus faible niveau d’achèvement de rounds pétroliers de tout le 21e siècle.

Une analyse de Rystad Energy publiée vendredi indique qu’avec ses 43 appels d’offres qui ont été conduits de bout en bout, l’année 2020 est celle qui aura le plus faible ratio de succès dans ce domaine, par rapport à tout le 21ème siècle. On s’attend néanmoins à ce que deux campagnes soient achevées avant le 31 décembre.

Un pronostic qui s’appuie sur les prévisions de reprise du secteur de l’exploration pétrolière dès 2021 et l’annonce du début imminent des campagnes de vaccination contre la COVID-19. En 2020, plusieurs dizaines de rounds ont été annulés dans le monde, en raison notamment des restrictions de voyage pour les phases de présélection.

« Cette année, les opérations ont été affectées par des restrictions de voyage pour le personnel et aussi par un manque de fonds suffisants de la part des sociétés d’exploration », a affirmé Aatisha Mahajan, analyste senior en amont chez Rystad.

Rystad montre qu’après la chute des prix de mi-2014, les cycles d’octroi de licences ont affiché 50 en 2015 et 2016, contre 80 en 2014 et plus de 90 en 2013. Depuis 2018, ces programmes ont augmenté pour atteindre 98 l’année dernière. Le nombre de cycles d’octroi de licences achevés en 2021 ne devrait pas dépasser 50, selon le même document.

Rystad Energy a déclaré qu’il s’attend à ce que l’activité d’octroi de licences de l’année prochaine continue d’être dominée par des pays comme le Suriname, la Guyane, les États-Unis, la Norvège, Israël, l’Inde, la Chine, la Malaisie, l’Égypte et les Émirats arabes unis. La société a fait remarquer que d’autres pays, dont l’Indonésie, le Myanmar, la Thaïlande, l’Algérie, la Tanzanie, la Guinée équatoriale, l’Équateur et la Barbade pourraient ne pas annoncer leur calendrier d’octroi de licences avant le second semestre de l’année prochaine, car ils attendent que l’intérêt du secteur se renforce.

Agence Ecofin

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