Si le Burkina Faso fait partie des principaux producteurs africains d’or, il dispose toujours d’un potentiel aurifère encore inexploré. À l’instar d’autres sociétés canadiennes ou australiennes, Nexus Gold a donc acquis un certain nombre de permis où elle espère faire des découvertes majeures.
Nexus Gold se prépare à révéler le potentiel aurifère du projet Manzour-Dayere au Burkina Faso. La junior minière a en effet annoncé le 9 avril, le lancement d’un programme de reconnaissances sur l’actif de 190,53 km², en prélude à une prochaine campagne de forages.
Les équipes de la société se concentreront sur des travaux de cartographie géologique, de prospection et d’échantillonnage de roches. Si de précédents travaux ont permis d’identifier jusqu’à neuf structures intéressantes, elles n’ont pas fait l’objet d’un suivi suffisamment important pour mettre à jour les zones appropriées pour des forages, objectif que s’assigne désormais Nexus.
« Jusqu’à présent, nous n’avons effectué qu’un travail de terrain limité dans l’extrême nord-est de la concession, à l’intérieur et autour des activités artisanales connues. Nous allons mettre en place un programme de reconnaissance complet en avril afin d’identifier les zones à suivre et, finalement, à forer », confirme Alex Klenman (photo), PDG de la société.
Pour rappel, Nexus Gold possède un assez important portefeuille aurifère au Burkina Faso, constitué des projets Bouboulou, Rakounga, Niangouela et Dakouli 2, sur lequel un premier programme de forages a été lancé en octobre dernier. La junior minière se propose d’ailleurs de développer Manzour-Dayere « conjointement avec Dakouli ».
Agence Ecofin
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