Le producteur italien Eni a lancé le développement d’une technologie innovante qui permet de fixer le CO2 dans son Centre de recherche sur les énergies renouvelables et l’environnement, en vue d’appliquer sa stratégie visant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Eni a annoncé qu’il développe une technologie innovante pour fixer le CO2 en utilisant de la lumière artificielle dans son Centre de recherche sur les énergies renouvelables et l’environnement, situé dans la ville de Novara au nord-ouest de l’Italie. Cette technologie est basée sur une chaîne d’approvisionnement entièrement italienne et permettra à l’entreprise de poursuivre ses efforts vers des objectifs de décarbonisation et de promotion d’une économie circulaire.
Plus précisément, il s’agit d’une unité expérimentale pour la biofixation du dioxyde de carbone par la culture de microalgues à l’aide de lumières LED artificielles. Le processus de biofixation des algues permettra donc de fixer le dioxyde de carbone en exploitant la photosynthèse. Ceci dans le but d’améliorer l’utilisation du CO2 en tant que matière première pour des produits de grande valeur, tels que la farine d’algues pour les marchés alimentaires, nutraceutiques et la bio-huile.
Concernant les avantages de cette technologie, il faut noter sa simplicité, sa modularité, sa compacité, ainsi que sa capacité à fonctionner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Ces facteurs constituent une solution potentielle, à mettre en œuvre dans les zones qui ne peuvent pas être utilisées pour l’agriculture ou les zones industrielles abandonnées et reconverties.
Actuellement, l’usine pilote a obtenu des données très prometteuses sur la productivité quotidienne de biomasse, qui si elles sont confirmées à plus grande échelle, pourraient permettre à une usine de 1 hectare, de produire 500 tonnes de biomasse par an en piégeant 1000 tonnes de CO2.
Agence Ecofin
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