Cet été, le groupe Engie a annoncé son intention de céder les 32% d’actions qu’il possède dans le groupe Suez. C’est pour Veolia une occasion unique de prendre le contrôle de son premier concurrent et de former avec lui le géant mondial de l’environnement.
Veolia a manifesté la volonté de s’emparer de son concurrent Suez en achetant pour 2,9 milliards d’euros près de 30% de son capital que détient le groupe Engie. « Cette opportunité historique permettra de construire le super champion mondial français de la transformation écologique » a déclaré Antoine Frérot, PDG de Veolia qui envisage dans un second temps une offre publique d’achat pour prendre le plein contrôle de Suez.
En 2019, Veolia a réalisé un chiffre d’affaires de 27,2 milliards d’euros, et Suez de 18 milliards. Si l’acquisition devenait effective, le groupe issu de ce rapprochement deviendrait un géant de la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie : « Sur un marché mondial, la taille est capitale pour financer les installations, et aussi financer toutes les solutions encore à imaginer, y compris les innovations de rupture comme la capture du carbone, ou le recyclage de matières pas encore recyclables » estime le PDG.
Le groupe Engie avait déclaré, il y a quelques semaines, son intention de se séparer de ses parts dans Suez pour se recentrer sur son cœur de métier. A la proposition de Véolia, il a seulement réagi par un communiqué précisant qu’il « va étudier cette proposition dans les prochaines semaines ».
Agence Ecofin
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