Fin novembre 2020, un rapport de l’International Copper Study Group a contribué à faire monter le cuivre à 7 400 $ la tonne. Le risque de déficit était alors l’un des moteurs de cette hausse, mais les espoirs liés à la reprise de l’économie mondiale permettent désormais au métal de dépasser 8 000 $.
Après avoir grimpé de 5,3 % la semaine dernière sur les marchés mondiaux, le cuivre a connu un pic sur le London Metals Exchange le 15 février en s’échangeant à 8 406 $ la tonne. C’est la première fois, depuis 2012 que le métal rouge atteint ce niveau en bourse alors que les espoirs d’une reprise totale de l’économie mondiale grandissent à mesure que les campagnes de vaccinations antiCovid-19 évoluent dans le monde.
L’optimisme des investisseurs est également lié au plan de relance de l’économie américaine voté en décembre dernier par le Congrès et aux prévisions sur les niveaux de l’offre et de la demande en 2021. Sur la base des estimations de production des 25 principaux producteurs et d’une croissance de 5 % de la demande, des experts relayés par Bloomberg s’attendent en effet à voir le marché fortement déficitaire cette année. Cela contribuera donc à maintenir le prix du cuivre à des niveaux élevés.
Si la production en Amérique du Sud peut être de nouveau perturbée cette année par la pandémie, notons que les deux principaux producteurs africains devraient mieux s’en sortir encore une fois. La RDC et la Zambie profiteront donc de la bonne santé du métal rouge pour engranger des revenus en hausse.
Agence Ecofin
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