En RDC, Ivanhoe Mines a commandé à l’avance certains équipements destinés à doubler dès le deuxième trimestre 2022, la capacité de l’usine de traitement de la mine de cuivre Kakula. En réduisant d’environ neuf mois le délai initial, la compagnie entend profiter du déficit attendu de l’offre.
En RDC, la direction de la compagnie minière Ivanhoe Mines a approuvé la commande immédiate de certains équipements nécessaires à la future usine de traitement de la mine de cuivre Kakula. Alors que l’installation devait doubler sa capacité de traitement annuelle seulement au troisième trimestre 2023 (7,6 millions de tonnes contre 3,8 millions actuellement), cette décision permettra d’obtenir le même résultat au plus tard fin juin 2022, afin de profiter du déficit d’approvisionnement attendu sur le marché.
« Plusieurs observateurs avisés croient fermement que le cuivre se rapproche de plus en plus d’un écart important entre l’offre et la demande avec une quantité de cuivre produite dans le monde largement inférieure à la demande […]. Nous voulons donc nous assurer que le projet Kamoa-Kakula atteigne aussi vite que possible son meilleur potentiel de production à court terme », explique Robert Friedland, co-président exécutif de la compagnie.
Notons que les travaux de construction de la mine avancent selon le calendrier avec une entrée en phase de production du gisement Kakula prévue pour le troisième trimestre 2021.
Ivanhoe Mines veut faire du projet Kamoa-Kakula la deuxième plus grande mine de cuivre en production au monde, avec une livraison annuelle de 740 000 tonnes de cuivre dès la douzième année d’exploitation.
Agence Ecofin
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