Le géant minier Anglo American est en pole position pour développer des projets de cuivre détenus par Arc Minerals en Zambie. La junior minière a conclu un accord d’exclusivité avec la holding britannique pour négocier d’ici 2021 un financement des travaux, une coentreprise ou la vente des actifs.
La junior minière Arc Minerals envisage de s’associer à la holding britannique Anglo American pour développer ses divers projets de cuivre en Zambie. Elle a conclu à cet effet un accord d’exclusivité avec le géant minier, afin de négocier dans les prochains mois les termes du futur partenariat.
Selon les informations relayées par Mining Weekly, Arc Minerals a mené plus de 17 000 m de forages et identifié 14 cibles cuprifères prometteuses pour un coût total de 3,5 millions $. Cependant, elle n’a pas la solidité financière pour poursuivre, seule, les activités d’exploration, et compte sur Anglo American pour apporter les fonds nécessaires. Une expertise de la société mère du groupe De Beers et d’Amplats est également possible puisqu’elle a déjà été active sur les projets en question à la fin des années 1990.
« L’idéal serait d’établir une relation commerciale avec une entreprise de plus grande envergure qui pourrait s’occuper de ce problème comme il se doit, car nous devrions dépenser entre 4 et 5 millions $ pour chacune de ces 14 cibles […]. Nous identifions autant de cibles clés possibles pour qu’un partenaire vienne les développer, soit exclusivement, soit conjointement avec nous », a expliqué Nick von Schirnding (photo), le président exécutif et PDG d’Arc Minerals, qui espère une véritable avancée avec Anglo American d’ici le début de l’année prochaine.
Pour rappel, les projets de cuivre d’Arc Minerals couvrent 872 km² en Zambie, près de grandes mines comme Sentinel et Kansanshi (First Quantum) ou Lumwana (Barrick). Ils font partie de deux licences d’exploration détenues par Zamsort et Zaco, filiales dans lesquelles la junior possède respectivement 66 % et 72,5 % d’intérêts.
Agence Ecofin
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